Journées techniques, visites, voyage d’étude



Journées techniques et visites



Plusieurs journées techniques ont été organisées par les organismes de développement de l’agriculture biologique dans les différentes régions partenaires de l’action. Elles ont permis à la fois apports technico-économiques et discussions entre les opérateurs de la filière.


● Exemple d’une journée filière légumes en région Centre
La journée organisée par Bio Centre en juin 2012 a accueilli plus de 120 participants, producteurs bio ou conventionnels, techniciens, opérateurs de l’aval. La matinée s’est déroulée dans la ferme de Bernard et Patricia Doré, dans le Loir-et-Cher. Les ateliers techniques étaient donc en lien avec l’exploitation : itinéraires techniques du haricot vert de conserve et de l’oignon; stockage de la betterave potagère ; matériel. Deux ateliers économiques étaient également organisés, l’un sur le coût de production des principales cultures légumières, l’autre sur les résultats économiques des exploitations légumières biologiques de la région Centre.
Lors de la table ronde de l’après-midi, une quinzaine d’acteurs de la filière légumes (du producteur au distributeur) ont échangé sur leurs pratiques et les perspectives pour les années à venir.

Articles de presse
• Construire des filières : recherche légumes bio pour circuits longs, Biofil n°83

Un voyage d’étude en Europe



Les partenaires de l’action ont souhaité aller à la rencontre de producteurs et d’opérateurs européens, afin de confronter les pratiques techniques et commerciales.


Cinquante personnes sont allées en Belgique à la rencontre de Pierre Roberti, producteur de carottes. Elles ont également visité la coopérative de Yerne dont il est président. Les participants sont ensuite allés aux Pays-Bas ont visité des exploitations biologiques en zone de polder.
Ces visites ont été très appréciées par les participants, comme le confie un producteur de légumes du Cher : « on a vu de belles choses… Je me suis dit : il y a moyen de produire ! ».
Pierre Roberti, producteur de carottes en Belgique et président de la coopérative de Yerne.

● A votre avis, quelles sont les raisons de la compétitivité des légumes belges par rapport aux légumes français ?
Il y a plusieurs facteurs qui entrent en ligne de compte. Tout d’abord nous sommes poussés par nos voisins hollandais, soit on s’aligne sur leurs prix, soit on arrête de produire.
Les producteurs français commercialisent principalement en circuits courts, ce qui leur permet de pratiquer des prix élevés. Ici à moins de 50 tonnes de carottes par hectare, on ne gagne pas sa vie.
Les producteurs de la coopérative n’ont pas de matériel propre, mais font appel à des entrepreneurs de travaux agricoles spécialisées en bio et qui utilisent du matériel à la pointe, tels que le guidage par GPS pour le semis et le binage. Et par ailleurs, nous bénéficions de services techniques spécialisés en bio.




Vidéo à consulter : chantier arrachage carotte